Benoît Gelin commence à travailler dans le secteur de la restauration à Niort aux côtés d’un maître d’hôtel passionné par les vins qui le fait participer aux dégustations. Dès lors, il décide de se tourner vers la sommellerie, suit une mention complémentaire à Tours et débute en tant que commis sommelier au restaurant Le Choiseul, alors deux étoiles au Michelin. Le directeur de ce grand restaurant lui trouve une place en Angleterre dans un Relais & Châteaux où il parfait son anglais avant de revenir en France, toujours au sein de la chaîne des Relais & Châteaux. A La Réserve à Albi l’été et au Sitz Roy à Val-Thorens l’hiver. C’est dans les Alpes qu’il accède à son premier poste de responsable sommelier.
En 2003, quelques mois avant l’arrivée de Philippe Etchebest (cf. Le Chef page 29), Benoît Gelin intègre l’équipe de L’Hostellerie de Plaisance à Saint-Emilion. L’établissement connaît alors une passe difficile et la cave contient beaucoup de stock pour peu de références. Dans un premier temps, il est donc obligé de procéder à l’écoulement du stock avant d’entamer une procédure de rachat en 2004. «La cave est complètement à refaire, explique Benoît Gelin. Depuis 2004, j’ai introduit 150 références supplémentaires, notamment des Bourgogne blancs. Mais nous avons peu de vieux millésimes.» Ces vieux millésimes sont actuellement très difficiles à trouver et à acquérir car leurs prix sont particulièrement élevés.