Sébastien Taboulot comme la plupart des 93 cavistes de Metro, a une solide formation. S’il a commencé ses études par un BTS de commerce des vins et spiritueux, il a tenu à approfondir ses connaissances en tentant le concours d’entrée à l’université du vin de Tain-l’Hermitage. Deux années de travail intense et de prise de connaissances techniques de la plupart des vignobles. Il débutera en sommellerie à Château-Arnoux chez Jeany Gleize, puis chez J.-M. Reynaud, étoilé de Tain-l’Hermitage.
Apprendre un terroir
à fond
Mais il ne put refuser un poste très formateur : seconder le responsable du Palais des vins à Narbonne au sein de la Maison des vins et dans les mêmes locaux que la Table Saint-Crescent, restaurant gastronomique de Claude Giraud. Quatre années où il fit plus que découvrir toutes les perles du Languedoc-Roussillon. Il les analysa en détail et s’en fit une spécialité. Mâconnais de naissance, le brouillard bourguignon lui manquait et il s’en rapprocha en devenant caviste du dépôt Metro de Bourg-en-Bresse en 1998.
En 2005, il lui fut confié en plus le poste de chef de file vins de Bourgogne. Il passe une partie de son temps à chercher, fouiner, découvrir de nouveaux producteurs, ainsi qu’à goûter. Ses activités de chef de file l’amènent à organiser un groupe de dégustation qui, chaque année, remet en question les référencements en vérifiant la pérennité de qualité de chaque cuvée.
Le comité de dégustation, qui