
La dernière phase du concours du Meilleur Sommelier de France, organisé par l’Union de la sommellerie française et sponsorisé par le Civa (vins d’Alsace), s’est déroulée dimanche 12 et lundi 13 novembre à Strasbourg. Les trois finalistes ont dû se produire devant un auditoire nombreux durant plusieurs heures sur scène, dans plusieurs épreuves, avec un jury particulièrement relevé
où l’on trouvait entre autres Philippe Faure Brac, Franck Thomas, Eric Duret, David Biraud, avec l’animation du président Serge Dubs.
Les trois finalistes devaient commenter et identifier deux vins à l’aveugle (un vouvray demi-sec de 1997 et un fleury 2005), puis corriger une carte dans laquelle s’étaient glissées quelques erreurs. Ensuite ils devaient prendre la commande d’une table
de dix convives en proposant un accord mets-vins sur un menu à rallonge et en fonction d’une cave de jour imposée, puis prendre la commande d’une table de deux convives anglais, enfin prendre la commande des alcools d’une dernière table. Ils devaient aussi effectuer une partie du service du vin, le tout dans des temps imposés.
Si Manuel
Peyrodet du Taillevent identifiait précisément les deux vins à l’aveugle et faisait face à la commande et au commentaire en anglais, Pascal Leo-netti refaisait son retard en allant plus loin dans la proposition de l’accord mets-vins et en créant une ambiance plus conviviale avec ses clients, jouant mê-me