En tout, ce sont près de 2500 questionnaires en provenance de Grèce, d’Italie, de Hongrie, d’Espagne et de Suisse, qui ont été retournés aux initiatrices de ce sondage (YAWW). L’étude qui s’est basée sur un échantillon essentiellement composé d’amatrices éclairées, montre que les mythes du boire féminin n’ont aucun fondement scientifique, et qu’en premier lieu, les femmes apprécient les vins rouges tanniques. Viennent ensuite les blancs secs. Les résultats de l’enquête montrent également que les comportements ont changé. Alors que les femmes ne buvaient autrefois pas en public, ni entre elles, elles apprécient aujourd’hui de s’offrir un verre entre amies au restaurant ou dans une vinothèque. Ces amatrices adoptent toutefois une consommation inférieure à celle des hommes, puisqu’elles déclarent boire 1,3 verre par semaine en moyenne. Le volet international de l’enquête met en lumière certaines différences intéressantes entre les consommations féminines des différents pays. On apprend ainsi que les Espagnoles boivent exclusivement local alors que 1 bouteille sur 6 consommée par les Helvètes vient de l’étranger. Mais il existe des similitudes communes à toute l’Europe. Par exemple, alors que le vin relève la plupart du temps d’un choix de couple (à l’exception notable de l’Espagne), les personnels de salle tendent systématiquement la carte des vins à l’homme de la tablée. Plus de détails sur cette étude à l’email : francoisezimmerli@vins-vaudois.com.
Il reste 10% de l'article à lire
Accédez à l’ensemble
des articles de Le Chef
à partir de 35€