Lorsque l’on a distillé dès l’âge de 5 ans avec son grand-père, il est évident que le domaine du vin et des alcools n’est plus un mystère.
Yves Cronier, natif de Moselle, à sa sortie de l’école hôtelière de Strasbourg muni de sa mention complémentaire, s’orienta tout naturellement vers les grandes tables d’Alsace. Serge Dubs, à l’Auberge de l’Ill, eut une profonde influence sur lui, en lui, et lui donna l’envie de progresser. Envie qui ne le quitta plus. Ses deux postes suivants en témoignent : chez Emile Jung et chez Antoine Westermann. Poussé par des impératifs familiaux et le désir de prendre des responsabilités, il part reprendre une affaire près de Sarre-Union où il travaille avec son épouse en salle et où il emploie trois personnes en cuisine. Une carte des vins très intelligente basée sur le rapport qualité/prix et sur la découverte des spécialités très locales dont la tarte flambée et autres plats que préparait sa grand-mère. Bien que l’affaire réussisse, des problèmes personnels le poussent après trois années à partir.
Retour à la grande restauration
Il rejoint alors son cousin, directeur et chef sommelier d’une maison très sélect à Gsadt en Suisse, fréquentée par toute la jet est. En tant que sommelier, il y goûtera et vendra les plus belles bouteilles qu’il n’ait jamais vues. Une année et demi de rêve sur le plan technique qui prendra fin avec l’arrivée d’une nouvelle clientèle russe qui heure son attachement au beau