Depuis son arrivée en novembre chez Léon de Lyon, Tristan Ringenbach a pris le soin d’élargir la carte à toutes les régions car « elle était très axée sur la Bourgogne et la Vallée du Rhône« . Malgré tout, les premières ventes concernent toujours ces régions-là. Ensuite, les clients apprécient les vins du Bordelais, suivis de ceux d’autres régions : Alsace, Val de Loire, Languedoc-Roussillon …
Le sommelier a également entrepris d’étoffer le choix en champagnes et à moyen terme, il compte introduire des vins étrangers. « Je commencerai par des vins doux italiens et autrichiens pour ne pas brusquer les clients« , affirme-t-il. « Je m’adapte à chaque demande. Je cherche à satisfaire au maximum une clientèle internationale en visant juste quant à son budget« , poursuit celui qui fait preuve de psychologie et diplomatie.
La carte compte 1200 références et la cave recèle 40 000 bouteilles. « Je mets aussi bien en avant les valeurs sûres que les vins de propriétaires moins connus, découverts sur le terrain« , assure-t-il, avant d’ajouter : « Les sommeliers ont tendance à moins se rendre dans les vignobles compte tenu des facilités proposées : visites des commerciaux, internet … Mais je suis persuadé que dans les années à venir, ils vont retourner aux sources du métier« .
Tristan Ringenbach constate que le client consacre 90 à 150 euros par bouteille, qu’il souhaite en toute saison des vins rouges puissants et bien charpentés. Côté vins