Depuis son arrivée chez Nicolas Le Bec, Charles-André Charrier a réorganisé la cave. Pour l’heure, il conserve la carte existante riche de 600 références. Etant donné que les vins de Bourgogne et les Côtes du Rhône sont présents à 60%, il a pour objectif de rééquilibrer la carte en introduisant des vins d’autres régions françaises : Provence, Val de Loire, Sud-Ouest … « Je suis notamment un fervent défenseur du Chenin, ce grand cépage français, qui prend en compte l’esprit du terroir« , affirme le sommelier qui attache beaucoup d’importance à l’accord mets-vins. « Par exemple, il faut des vins blancs sur les viandes blanches et les fromages« , rappelle-t-il. Il se rend très régulièrement dans les régions pour des dégustations à la propriété, et développe en permanence ses connaissances livresques. Sa passion a toujours été de transmettre son amour du vin : « Les consommateurs se montrent prêts à découvrir tous les breuvages et sont avides de conseils. La clientèle locale se tourne vers d’autres vins que ceux de sa région. Et lorsque nous avons des Belges et des Suisses, ils sont bien sûr friands des vins locaux« . Pour l’apéritif, c’est le champagne qui se vend le plus. Les magnums et demi-bouteilles sont bien commandés, et les vins de dessert se prennent au verre. Le sommelier indique que le ticket moyen par personne, apéritifs et vins compris, s’élève à 30 euros. « Les clients me font confiance
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