Après une enfance voyageuse et des expériences riches et variées, notamment en Australie, Maéva Rougeoreille incarne désormais la sommellerie à l’Auberge du Père Bise, avec une carte des vins qui conjugue son ouverture au monde à la cuisine entre lac et montagne de Jean Sulpice.
Avec un père militaire, aux affectations aux quatre coins de la France et du globe, Maéva Rougeoreille a très tôt attrapé le virus du voyage. « J’ai eu la chance de naître et de vivre en Nouvelle-Calédonie jusqu’à mes cinq ans et demi, puis de passer trois ans à La Réunion », explique-t-elle. La famille se relocalise ensuite en métropole, mais jamais longtemps au même endroit. La jeune femme développe le goût des cuisines du monde et des terroirs, bousculée tous les trois ans dans ses habitudes. « Avec le recul, ça a été une vraie chance de sillonner la France, de voir tout ce qu’on sait faire en termes de cuisine, de vin, de cultures, de modes de vie », confie-t-elle. Elle en garde une ouverture d’esprit caractéristique de sa pratique professionnelle, de même qu’un sens du contact indispensable dans son rôle de cheffe sommelière de l’Auberge du Père Bise.
Élevée dans une famille de fins gourmets, elle a été bercée par des vacances passées dans des régions viticoles, initiée par son père et son grand-père aux secrets du bon vin. Enfant, pourtant, elle se destine à une tout autre carrière :
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