Virginie Basselot : à la conquête d’une institution

LE CHEF

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Virginie Basselot : à la conquête d’une institution
Photos ©E. Niel

Virginie BasselotLe Chantecler* à Nice (06)


 


Rien ne la prédestinait à investir un jour les murs de l’un des fleurons hôteliers de la Côte d’Azur. C’est pourtant au Negresco que le travail de Virginie Basselot prend tout son sens. La cheffe s’épanouit chaque jour davantage au contact de cet environnement empreint de féminité, d’art et d’histoire, qui s’ajoute au généreux terroir d’une région qu’elle valorise désormais avec passion.


 


Si Virginie Basselot conserve de jolis souvenirs de son enfance passée dans l’auberge de ses parents à Pont-l’Évêque dans le Calvados, c’est bien plus tard qu’est née sa passion pour la cuisine. Celle qui a longtemps souhaité devenir pilote de chasse a finalement été rattrapée par ce qui semble être une prédisposition génétique familiale : la restauration. « C’est en intégrant les palaces parisiens que m’est venu l’amour du métier », explique la cheffe.
Elle découvre la capitale à 19 ans, BEP et BP en poche. C’est auprès de Dominique Bouchet au Crillon durant un an et demi, de Guy Martin au Grand Véfour pendant 3 ans et d’Éric Frechon au Bristol, où elle restera 9 ans, que Virginie se forme et se façonne à un univers qu’elle apprend à aimer dans son entièreté difficultés comprises.
« Chaque expérience m’a apporté quelque chose de différent. Aujourd’hui encore, j’applique des enseignements issus de


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