Philippe Guiffre : Vous avez décidé de faire évoluer la marque Pléiades. Pourquoi ?
Michel Daloglou : La marque Pléiades bénéficie d’un historique fort. Elle a été créée en 1984, avec un concept marketing révolutionnaire. En effet, à l’époque, le marché français était dominé par les cigares cubains et lancer un cigare dominicain, c’était plutôt osé. De plus, son nom évoquait tout sauf le monde du cigare. Par contre, ce nom renvoyait à la France, au bon goût à la française, et à tout ce qui fait les valeurs porteuses de notre pays à travers le monde. Le tout était présenté dans un coffret à bords arrondis, qui n’avait rien à voir avec les coffrets classiques cubains.
16 ans plus tard, cette marque est toujours là et elle innove encore. En l’an 2000, nous avons été, par exemple, la première marque française à lancer des cigares millésimés et, depuis avril dernier, nous proposons une évolution dans la ligne de goût et dans le packaging.
PG : Quels sont les grands traits de cette évolution ?
MD : Nous avons essayé de faire ressortir la quintessence du terroir dominicain. Pour ce faire, nous avons conservé la cape Connecticut américaine et la sous-cape Olor Dominicano, parce ces éléments font partie de la marque. Par contre, nous avons renforcé la part d’Olor Dominicano, qui est contenue dans la tripe. Cette part dépasse désormais la barre des 40 %, contre 24 à