La Norvège vient de fêter la sortie de son 250 millionième saumon de ses fermes d’élevage. Le calcul a demandé un certain travail, mais il était rendu possible par une grande traçabilité mise en place dès le début des productions en 1974. L’élevage du saumon a été pris très au sérieux dès le début dans ce pays qui reste de loin le premier producteur mondial. Fait plus surprenant, la France en est son premier client.
L’élevage du saumon en Norvège est une activité très strictement réglementée et encadrée par l’Etat et l’administration.
L’ouverture d’une ferme est soumise à une autorisation, chichement accordée, qui suit une enquête assez longue. Celle-ci analyse les profondeurs du site marin envisagé et les différents courants qui le drainent. Car la qualité du poisson est liée à l’activité qu’il peut exercer dans son environnement et à la richesse de l’eau qui le compose. Les courants forts évitent les excès de graisse et donnent une texture à la chair proche de celle du sauvage.
La qualité biologique des eaux est bien sûr testée de façon détaillée. Pour tout le pays, qui est un de ceux ayant le plus de kilomètres de côtes, le nombre de licences permettant l’exploitation d’une ferme d’élevage ne s’élève qu’à 918.
Les meilleures
conditions de vie
Lorsque l’on visite une ferme, on est surpris par les agglomérations de poissons qui s’y trouvent. En réalité, dans une ferme, 98 % du volume est laissé à l’eau, et l’ensemble des