Michel Lorain, le père de Jean-Michel, a beau avoir été un chef très chaleureux avec ses équipes, ne pas s’être imposé lourdement et avoir essayé de mettre en valeur le travail de son fils, son image était telle que même lorsque Jean-Michel officiait seul à la tête de la brigade, c’était, pour les clients et les médias, le visage du père qui apparaissait dans les esprits. Jean-Michel, de plus, est naturellement réservé et n’a pas tendance à la pose ni à la forfanterie.
Une épreuve à haut risque
Les Troisgros, les Blanc, les Bras, les Haeberlin ont connu ou connaissent ce phénomène. D’un côté, la dynamique familiale apporte beaucoup à l’entreprise mais, d’un autre, les images médiatiques perdent de leur netteté. Et quoi que l’on en pense, la communication est un élément dominant dans le fonctionnement de tous les groupes humains.
Il faut reconnaître que Jean-Michel, pour l’officialisation de son rôle de premier plan, a dû passer une épreuve assez dure. Après avoir consenti une somme très lourde pour transformer tout l’établissement, lui donner une orientation sur le fleuve afin de favoriser confort et esthétique, dans le but de conforter
La perte de l’étoile magique ne pouvait arriver à un plus mauvais moment. En effet, six mois