La restauration commerciale et traditionnelle représente le 1/4 des débouchés du marché de la marée (source Gira / Secodip 2001). Parmi les chaînes de restauration, les restaurants de poissons sont d’ailleurs parmi les plus dynamiques. Mais si la demande est toujours présente, c’est l’offre qui risque de ne pas suivre. Selon le WWF, environ 70 % des stocks mondiaux de poissons de mer les plus commercialisés «sont déjà épuisés», d’où une qualité selon les pêches de plus en plus hétérogène et une inflation des prix. Dans ce marché, l’avenir appartient donc aux intervenants qui savent le mieux prendre en compte cette réalité. C’est le cas de METRO.
Afin de palier aux fluctuations de prix selon les saisons et les lieux de pêche, METRO a multiplié ses sources d’approvisionnement. Le distributeur travaille ainsi avec 140 mareyeurs français et 40 mareyeurs étrangers, ainsi qu’avec 15 fermes d’élevage. METRO est à même de proposer au quotidien et sur commande près de 130 références de poissons sauvages et près de 50 poissons d’élevage. Le leader du cash and carry sédimente sa politique d’achat sur un excellent rapport qualité / prix. Exceptés pour les poissons typiques de haute mer, METRO favorise les petits bateaux qui ne pêchent que le temps d’un cycle de marée, soit 12 heures : «Les chalutiers restent plus d’une semaine en mer et abîment les poissons dans les chaluts et les cales», explique