Il existe, semble-t-il, de vraies destinées. Francis Scordel voulait devenir peintre ou sculpteur et, pour faire les Beaux-Arts, il rechercha un emploi temporaire. Bien que vivant à Troyes, il le trouva sur la Côte d’Azur au Mas d’Artigny, un des endroits les plus recherchés en ce début des années 1970. Et le chef qui le reçut, Arthur Dorchner, était un expert en sculpture sur glace et sur sucre. Francis fut séduit par cette synthèse entre le bien-vivre et ses aspirations artistiques. Il se mit en apprentissage au Mas d’Artigny. Pour son premier poste après apprentissage, il découvrit un autre paysage, le Gard, avec le Vieux Castillon appartenant au même groupe de ce qui deviendra les Grandes Etapes françaises. Il passa ensuite dans la chaîne thermale du Soleil, au château de Riel, dont Michel Guérard s’occupait. Mais ce qui l’attirait le plus était l’Outeau de Beaumagnière qui représentait à l’époque la référence de la grande maison, la fondatrice de tout un style d’hôtellerie et de restauration. Pour y accéder, il dut passer avant, un
Il reste 65% de l'article à lire
Accédez à l’ensemble
des articles de Le Chef
à partir de 23€