« Mais attention ! Cette étoile ne changera ni mes conceptions toute en sincérité de la haute cuisine ni mon unique plaisir de satisfaire d’abord ceux qui viennent à ma table», prévient le maître-queue qui a aménagé son antre culinaire au rez de chaussée et dans le jardin d’une somptueuse villa dominant le fleuve majestueux.
Deux salles aux tables généreusement aérées et un salon privé constituent les ailes de ce paquebot culinaire centré sur une cuisine où officient le maître, son commis, deux apprentis et un plongeur. En salle, c’est sa femme, Christiane, qui fait office de chef d’orchestre, menant d’une baguette souriante un serveur et un apprenti. C’est elle aussi qui dirige le choix des vins à l’aide de connaissances tout aussi précises que réputées.
Plus de 100 vins figurent sur cette carte volontiers tournée vers les crus régionaux, dont une quinzaine de vins de Buzet, mais aussi sur un choix impressionnant de Bordeaux. Les prix sont doux puisqu’on trouve dans les madirans un Monthus 1999 d’Alain Brumont à 34 euros ou un Gaillac rouge du maître Plageolles, cru 2000, à 20 euros ainsi qu’un margaux «La Tour Marssac» 1998 à 38 euros.
Le ticket moyen de cette agape garonnaise se situe allègrement sous la barre des 50 euros tandis que le