Une discrète ambition sans dissimulation

LE CHEF

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Son parcours l’a mené de son Japon natal à Valence, dans la Drôme. Atypique, comme l’emplacement de son restaurant étoilé, dans un coin retiré de la ville. L’an prochain, Masashi Ijichi fêtera à la fois ses 40 ans et les 10 ans de La Cachette. Un double anniversaire pour mettre en lumière un chef discret et souriant, dont l’appétit pour la gastronomie française ne se dément pas. Tokyo, c’est la ville des débuts : formation à l’école hôtelière et le Grand Comptoir, restaurant de gastronomie française. Masashi Ijichi commence comme apprenti et gravit les échelons jusqu’au poste de second de cuisine. « À Tokyo, on travaille énormément, les journées sont très longues ! Mais chaque étape a été importante pour moi, j’ai beaucoup appris en cinq ans », affirme-t-il comme une évidence. « Je suis ensuite venu en France, j’en avais envie depuis longtemps… Je pensais rester trois ou quatre ans, avant de retourner au Japon. »

De riches expériences
Mais il en a été autrement ! Ses premiers pas hexagonaux, il les fait à Tain-l’Hermitage, chez Jean-Marc Reynaud. Viennent ensuite d’autres expériences enrichissantes. Il rejoint le Domaine de Clairefontaine, près de Vienne, passe de Michel Sarran (quelques mois) à la Maison Pic (un an et demi), au début des années 2000.
« J’avais connu

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