«Je suis née dans ce métier. Je l’exerce depuis vingt-trois ans ! C’est le plus beau du monde. Ce qui compte le plus pour moi, c’est de combler mes hôtes». En effet, le challenge quotidien de Sophie Bise, c’est de satisfaire sa clientèle par des mets à la fois généreux et raffinés. Un défi qu’elle relève notamment avec son chef Gilles Furtin, depuis 25 ans dans la Maison et son second Christophe Ledigol, arrivé il y a deux ans. Au total, l’Auberge emploie 70 personnes en pleine saison de juin à septembre, et hors saison de 30 à 35. En cuisine comme en salle, tous s’investissent pour reconquérir la deuxième étoile Michelin.
Sophie Bise est une technicienne de la cuisine. Elle prépare des plats avec son coeur, tout en alliant tradition et modernité. Elle puise dans le savoir-faire que lui a transmis son père François, mais aussi dans ses diverses expériences au «Pique-Pierre» à Grenoble, «Aux Armes de France» à Ammerschwihr, à «La Marée» à Paris, à «l’Oasis» à la Napoule et au restaurant «Jean-Louis» à Greenwich.
Sophie Bise déplore qu’aujourd’hui «la cuisine devienne de plus en plus une cuisine d’assemblage, sans véritable harmonie d’ensemble». «Je n’aime pas la cuisine d’alchimie. Pour moi, la meilleure cuisine du monde, c’est celle d’Alain Ducasse. Pour ses cuissons bien maîtrisées. Léa Linster est également une «figure» de la restauration qui me correspond, je me suis