Deux jours après son ouverture en février 2009, le Yam’Tcha, situé en plein coeur des Halles à Paris, affichait déjà complet midi et soir. Il a suffi d’un commentaire élogieux dans un blog du Figaro pour créer le buzz. Malgré la crise, le succès est toujours au rendez-vous: il faut réserver un mois à l’avance pour avoir la chance de dîner dans ce petit restaurant de 20 places. Au Yam’Tcha, Adeline Grattard réalise une cuisine d’inspiration chinoise : Foie gras de Vendée (poêlé et fini vapeur) servi avec des champignons shitaké sautés au wok, St jacques séchées et physalis à déguster avec du thé Oolong ou encore Canard de Chalands à la sichuanaise accompagné d’aubergines sautées au wok assaisonnées de gingembre, piment, ail, poivre du Sichuan à déguster avec un thé rouge du Yunnan Pu-Ehr. «Je ne cuisine, explique-t-elle, que des produits de grande qualité : viandes, volailles, produits de la mer … que nous avons l’habitude de manger en France. Je les fais cuire à la chinoise – au wok à la flamme ou à la vapeur (four) – et je les assaisonne avec les épices et aromates spécifiques de la cuisine chinoise». Le menu déjeuner à 30 euros et le menu dégustation à 65 euros sont proposés avec du thé de chine (une tasse de thé pour chaque plat du menu dégustation). C’est pourquoi Adeline et son époux Chiwah, ont appelé leur restaurant Yam’Tcha qui signifie en chinois
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