Stéphan Demichelis prévient d’entrée : «Je n’aime pas la banalité». Non seulement, il aime susciter la curiosité de ses clients, mais aussi celle de ses confrères. Fidèle en amitié, et parce qu’il aime les réjouissances, personne ne manque à l’appel quand il convie ces derniers une fois l’an, à l’automne, autour d’un pantagruélique buffet. Une façon pour lui de montrer que sa maison est ouverte à tous, rien que pour le bonheur de partager le travail bien fait.
Sans bruit, à force de persévérance et d’enthousiasme, Stéphan Demichelis s’est forgé une belle expérience. Après l’Ecole Hôtelière de Nice, et un apprentissage au Négresco sous la férule de Jacques Maximin, il a passé plusieurs années à affiner sa cuisine dans la rigueur, aux pianos de nombreux chefs de renom : Jo Rostang à la Bonne Auberge à Antibes, puis Christian Willer, Jacques Chibois, Freddy Girardet et Laurent Tarridec. Entre temps, l’international l’attire : après un an à New York, puis à Philadelphie, il ouvre
Sa rencontre avec Eléna, professionnelle des réceptifs à l’hôtel Intercontinental d’Athènes, puis au Claridge de Londres, sera déterminante. Ils travaillent tous deux ensemble, trois ans en Grèce, puis au Maroc, à Marrakech (La Mamounia), avant de poser leurs valises dans l’arrière-pays