Didier Goiffon ne s’y attendait pas. Comme tombée du ciel, cette étoile Michelin vient couronner le labeur de six années, avec le parti pris d’avancer crescendo et en restant très prudent sur le plan des investissements. Outre l’achat du fonds de commerce pour 40 000 euros (HT), il a investi 5000 euros la première année, puis en 2005, 300 000 euros dans la salle, la cuisine, les aménagements extérieurs. Il projette d’améliorer encore les espaces verts et de réinvestir dans du matériel dont un fourneau.
« Ce macaron, nous le visions pour 2007-2008, mais pas si tôt« , assure le chef, en quête d’un second très motivé « pour faire toujours mieux tout en restant dans un nombre de couverts raisonnable ne portant pas préjudice à la qualité de la prestation« . Soit pas plus de trente-cinq couverts par service, sachant que le restaurant est fermé mardi, mercredi et dimanche soir depuis un an.
Didier Goiffon explique l’obtention de l’étoile par une régularité dans l’assiette qui s’est manifestée par une modération dans les saveurs (deux à trois maximum), le souci de privilégier le produit de base et d’une juste maîtrise des cuissons. « Le macaron engendre des services plus réguliers et une hausse de fréquentation le samedi midi« , précise le chef qui n’a pour autant augmenté les tarifs. Les menus vont de 22 euros au déjeuner à 69 euros. Sont bien appréciés ceux à 51 euros (amuse-bouche,