
Fils de médecin et élève ingénieur ne prédisposaient pas Olivier Roellinger à être chef de cuisine. Mais, dans sa génération, les autodidactes de la cuisine se sont largement illustrés. Après le grand bouleversement occasionné par
la Nouvelle Cuisine, le métier s’est ouvert aux influences extérieures, à la remise en question, aux expériences audacieuses. La créativité est survalorisée par une clientèle nouvelle, au détriment de la technique traditionnelle qui véhiculait à
La soirée du Chef de l’Année a rassemblé le lundi 26 septembre, une fois de plus, le plus grand nombre de professionnels dans les salons de l’Inter-Continental autour d’un buffet exceptionnel préparé par Patrick Juhell’époque une image passéiste. Epoque où l’on pouvait oser et où l’imagination était la valeur dominante. Michel Bras, Michel Trama, Marc Veyrat, Pierre Gagnaire font trembler les dogmes. Ainsi que Guy Savoy, Alain Dutournier. Olivier
Roellinger, un peu plus jeune, peut ainsi s’insérer dans ce mouvement de rénovation qui, à l’époque, prenait des allures révolutionnaires. Cette révolution se réalise sur le thème de la créativité mais aussi, en partie, sur
celui du terroir. Cette double orientation, innovation et terroir, portera la démarche créatrice d’Olivier.
Innovation et terroir
Olivier a en partie opté pour la cuisine afin de rester dans son pays, Cancale Saint-Malo. Et il
eut une illumination