Michel Giraud, avec le Belvédère, fut le chef en vogue des années 1980. Il introduisit à Narbonne le sens du contemporain tel qu’on pouvait le trouver à Paris ou sur la Côte d’Azur. Lionel vécut dans cette ambiance et en fut imprégné, même s’il préféra ne pas travailler avec son père. A sa sortie de l’école hôtelière de Saint-Chély-d’Apscher (dirigée à l’époque par l’illustre frère Gibelin), il eut la chance d’intégrer la brigade du Crillon grâce à Guy Legay qui l’avait repéré lors d’un concours de jeunes cuisiniers. Il y fréquenta toute la dream-team de l’époque : Frechon, Camdebordes, Pegouret, Felder. Ensuite, il put continuer son périple formateur en passant au Ritz. Deux années avec plusieurs MOF ont approfondi sa technique. Mais ce sudiste ne put tenir une quatrième année à Paris et rejoignit Jacques Chibois. » Une expérience très enrichissante, intense et éprouvante » qui lui montra la cuisine d’auteur, faite de spontanéité et d’improvisations géniales, axée sur les saveurs marquantes et difficiles à reproduire. » Je lui dois beaucoup. Il m’a montré tout ce que l’on pouvait tirer d’un produit même si ce n’était pas le plus cher. «
Chef en Roumanie
Il se donna tellement chez Jacques qu’il tomba malade. Il alla se refaire une santé à Narbonne le temps de rejoindre l’équipe de Michel Guérard qui était menée par Olivier Brulard. » Un chef d’une conscience professionnelle et d’une abnégation