Cette passion pour notre cuisine lui est venue très simplement. Tous ses grands frères sont passionnés de culture française. À 18 ans, il lui paraît plus simple pour les imiter de choisir l’art culinaire. En 1973, Il commence comme commis dans un restaurant réputé de Tokyo, l’Okura, dans lequel il fait ses armes pendant 5 ans. En 1978, il vient en France parfaire sa formation. De retour au Japon en 1982, il lance sa première affaire. Dès le début, le restaurant connaît un fort succès. Il profite d’un marché de la restauration française alors en plein essor, grâce notamment aux premières ouvertures de restaurants français dans les années 70 comme la Tour d’Argent à Tokyo. On aurait pu craindre des difficultés d’approvisionnement dans un pays à la culture culinaire si différente : «Hormis le veau et l’agneau de lait, et aujourd’hui, l’interdiction d’importation des viandes françaises, j’ai tout ce qu’il faut notamment grâce aux importateurs Français et Japonais», explique t’il.
Sa réussite est aujourd’hui impressionnante. Dans son pays, il est le leader du secteur de la restauration gastronomique française. En plus des 3 restaurants qui portent son nom, il dirige une dizaine d’établissements au sein de son groupe, la SA Hiramatsu qui génère près de 45 millions d’euros (chiffres 2000). En tout, il possède 7 restaurants, 4 cafés et un salon de thé. Deux autres restaurants sont prévus, dont l’un en septembre