Difficile d’imaginer Saint-Tropez sans Christophe Leroy, tant la palette des métiers, qu’il exerce à sa « Table du Marché» ( sa maison mère), s’agrandit au fil des années. Tour à tour cuisinier, traiteur, pâtissier.
A 39 ans, il a toujours une insatiable envie d’entreprendre chevillée au corps.
Normand d’origine, élevé dans la ferme de ses parents à Montpinchon, il commence très jeune en investissant ses économies dans la culture de dix milles plans de poireaux sur une parcelle de terrain prêtée par son père.
Insatisfait par la qualité des produits récoltés, et gourmand tout aussi qu’impatient de se réaliser dans l’action, il s’intéresse à la cuisine, émerveillé par celle de sa mère. En 1978, âgé de14 ans, il commence son apprentissage chez un chef au nom d’idole : Claude François, et entamera très vite un tour de France des grandes brigades, afin de côtoyer les plus grands noms et les plus grands établissements, tels qu’Alain Ducasse, Alain Senderens, Jacques Maximin au Négresco, l’Hôtel de la Poste à Avallon, le Crillon à Paris… Entre deux services, il s’essaye à tous les stages possible, chez un boulanger, un charcutier ou un chocolatier. «Je voulais tout savoir, tout comprendre, tout goûter» confie-t-il. Il multiplie aussi ses contrats de consultant : au Baou à Ramatuelle, puis à Paris et à Prague avant de revenir à Avignon à l’Hôtel de l’Europe en garantissant de décrocher une première