Le terme «manga kissa», traduit en «manga café», fait plus référence à «salon de thé». Il s’agit, au Japon, d’un endroit où l’on peut lire des manga et profiter de certains services en payant un temps de présence. Des boissons chaudes et froides et des petits encas sont souvent proposés dans des distributeurs automatiques.
Les manga-cafés seraient apparus à Nagoya et ont connu un fort déploiement au Japon à la fin des années 70. De nouveaux services, parfois originaux, sont arrivés dans ces établissements où l’on peut par exemple regarder la télévision et jouer aux consoles. Beaucoup de manga- cafés sont ouverts 24h sur 24h et deviennent des solutions d’hébergement de dernière minute, une partie ayant même des douches à disposition de leurs clients.
Le premier manga-café en France s’est installé à Paris en 2006 avec un concept modifié et simplifié : «Manga Café», premier du genre en Europe, s’est focalisé sur l’offre manga. Deux ans plus tard un cyber-café avec bibliothèque de manga, «Tokyo café», s’est ouvert à Toulouse. Rennes a accueilli «Pandakawa» la même année. Il existerait 16 manga-cafés à ce jour en France, et Internet est rempli de projets d’ouverture.
RELATIONS HUMAINES
A Bordeaux, deux jeunes hommes gèrent depuis peu «Manga’K» dans une petite rue du centre-ville. Sylvain Caster, diplômé d’école de Management, 30 ans, et Maximilien Coursières, bac pro commerce, 28 ans, ont monté ce projet après avoir découvert les espaces parisiens. Ils ont souhaité adapter le concept