Tsuyoshi Arai, chef d’orchestre amoureux

LE CHEF

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Tsuyoshi Arai, chef d’orchestre amoureux

Depuis 2009, Tsuyoshi Arai offre à la gastronomie lyonnaise une adresse atypique et drôlement savoureuse. Situé dans le 5e arrondissement, Au 14 février met les sens des fins gourmets en émoi. Voilà une preuve d’amour irréfutable d’un chef japonais pour la gastronomique française !Au 14 février : un nom symbole de réussite franco-japonaise. Outre l’établissement lyonnais de Tsuyoshi Arai, deux autres restaurants étoilés (à Saint-Valentin et Saint-Amour-Bellevue) montrent à quel point la touche japonaise s’est fondue dans la gastronomie française.


Un apprentissage aux côtés de Sakai
Né à  Yamanashi en plein cœur des montagnes, le jeune Tsuyoshi ne connaissait rien de notre cuisine. « Un jour, en regardant la télévision, j’ai vu un documentaire sur la gastronomie française et j’ai beaucoup aimé son esthétisme. » C’est lorsqu’il intègre l’école Tsuji, à Tokyo, que l’adolescent se passionne pour l’art culinaire. « Durant un an, j’ai appris l’histoire et les techniques de la cuisine française. »
Dès 1992, il intègre le restaurant La Rochelle tenu par Hiroyuki Sakai, l’un des grands noms de la gastronomie au Japon. Pendant près de 10 ans, il apprend de ce dernier tout le savoir-faire et la rigueur du métier. « J’ai commencé comme commis où j’épluchais les légumes et j’ai terminé sous-chef. C’était un restaurant de cuisine française de 80 couverts, c’était


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