Cédric Campanella, fils de boulanger, a été orienté par le système scolaire dans la cuisine alors qu’il voulait être pâtissier. Il ne regrette pas ses quatre années de formation à l’école hôtelière de Souillac, ainsi que les stages dans des restaurants très traditionnels où lui furent confiées des responsabilités qui l’ont rendu rapidement autonome. Avant d’être pâtissier, il est devenu un expert des foies gras. Son année de spécialisation le propulsera en revanche dans l’univers des grandes brigades. Georges Blanc d’abord, Patrick Henriroux ensuite. Il restera trois années chez ce dernier, appréciant son type de management très impliqué, axé sur l’exemple donné. En plus, il profita du passage de deux chefs pâtissiers qui lui donnèrent une formation sur deux registres différents de pâtisserie de restauration, dont l’une, celle de Jean-Marie Aubonne, très axée sur le chocolat. C’est chez ces grands chefs qu’il a pu apprécier une approche «cuisinée» de la pâtisserie, réalisée à l’instant, sans de grosses mises en place et sans stocks importants. Une vision plus légère et moderne de cet art. Cédric bénéficiera à plein de sa formation de cuisinier et, aujourd’hui, aimerait s’essayer de nouveau au chaud, ce qui le rapproche de façon constructive du travail de ses collègues cuisiniers.
C’est Patrick Henriroux qui l’orientera vers Philippe Labbé au moment où celui-ci quittait le Château de Bagnols pour s’installer à la Chèvre d’Or. La première année à Eze ne fut pas facile. Philippe s’ingéniait à ne pas perdre