Pierre Miecaze est l’homme des grands chantiers et des réouvertures difficiles. En 1997, il avait été chargé de rebâtir une équipe et de relancer la restauration du Sofitel Sèvres après cinq mois de travaux. L’énorme paquebot de la Porte de Versailles avait perdu son étoile et la presque totalité de son personnel. Il dut ouvrir un gastro tout nouveau de 50 couverts jour, et une brasserie de 240 couverts jour, sans compter les 500 couverts jour de banqueting, les 60 couverts de room service et les 600 petits-déjeuners. Il eut, comme lors de ses missions précédentes, une certaine réussite en décrochant de nouveau une étoile, un an après l’ouverture, et en assurant à la brasserie une bonne régularité de clientèle.
Avant cela, il avait opéré la fusion du Fouquet’s La Défense avec le restaurant Les Communautés du Sofitel CNIT. Ironie de l’histoire d’avoir croisé déjà le Fouquet’s. A l’époque, Alexandre Faix était le chef du Fouquet’s Défense et la Générale des Eaux avait préféré fusionner les deux restaurants sur la base de l’équipe du Sofitel. «A cette époque, la fusion s’était bien passée grâce à l’excellente ambiance qui régnait entre les deux brigades qui avaient été étoilées la même année, en 1992, et grâce à Alexandre qui avait toujours eu une attitude positive et très droite», se souvient Pierre.
Un projet hors norme
Pierre Miecaze a été séduit par la proposition du Groupe Barrière car