Tabata Bonardi et Mireille Malzac sont issues de l’Institut Paul Bocuse et de l’Institut Vatel. Elles ont officié chez Nicolas Le Bec, rue Grôlée à Lyon, l’une en cuisine, l’autre en salle. Passionnée de cuisine japonaise, la brésilienne Tabata s’est formée à la restauration japonaise dans son pays.
Elles ont repris une affaire en liquidation judiciaire et sont propriétaires du fonds de commerce.
L’investissement s’élève à 200 000 €euro;. Leur apport financier représente la moitié de cette somme. Pour le reste, deux banques leur ont aussitôt fait confiance.
Il faut dire qu’elles ont appréhendé leur projet de concept avec beaucoup de rigueur et d’originalité. «Nous avons eu l’idée d’allier deux types de restauration à succès, japonaise et rapide, en basant l’offre sur les t-makis (divers ingrédients dont du riz glissés dans des cônes de feuilles d’algue ou de soja) et les rolls», précisent-elles.
Elles ont donné carte blanche au designer Manu Ruaz, après avoir choisi les couleurs toniques du lieu : violet et jaune. La société Martinon s’est occupée de l’agencement du linéaire de distribution et de fournir les équipements.
DES PREPARATIONS MINUTE
La carte des propositions culinaires est pliée selon l’art de l’origami et renouvelée quatre fois par an, au rythme des saisons. Avant d’en lancer une, elles font tester leurs créations aux clients. Parmi les t-makis, les plus vendus sont ceux baptisés «New-York» (saumon mi-cuit au sésame, cream cheese, shiitake), «Honey Moon» (thon mi-cuit au miel et sauce soja, avocat,