Stéphane Buron : « Si l’on veut que la profession perdure, nous devons partager cette même envie de bien faire avec nos équipes »

LE CHEF

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Stéphane Buron : « Si l’on veut que la profession perdure, nous devons partager cette même envie de bien faire avec nos équipes »

Le Chabichou** à Courchevel (73)


La saison a débuté par une annonce qui a fait grand bruit : la vente du Chabichou au groupe Lavorel Hotels. Une décision prise par les époux Rochedy qui n’est pas sans conséquence pour leur pendant Buron. Aux fourneaux depuis 32 ans, le MOF Cuisine promotion 2004 compte bien poursuivre l’œuvre de son auguste maître : viser l’excellence en n’ayant de cesse de se remettre en question.


Que représente pour vous, fidèle parmi les fidèles, le rachat du Chabichou par le groupe Lavorel Hotels ?
Stéphane Buron : La vente du Chabichou est un malheur d’un côté et un bonheur de l’autre. Malheur parce nous avons toujours été autonomes, une maison familiale. Bonheur, car c’est Monsieur et Madame Rochedy qui ont choisi le repreneur. Il était essentiel que ce dernier prenne la suite de ce qui avait été engagé au Chabichou. Beaucoup de repreneurs sont venus. Certains voulaient le raser, le peindre en


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noir quand d’autres envisageaient de supprimer la table gastronomique. En effet, ce n’est pas le restaurant gastronomique qui dégage de la marge. Il fallait donc trouver celui qui dise : « Je vais peut-être perdre de l’argent avec la table gastronomique mais je vais en récupérer ailleurs. » Monsieur et Madame Rochedy sont encore avec nous


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