Sophie Reigner et Pierre Rigothier

Sophie Reigner et Pierre Rigothier
© Milie / ©P. lattes

Sophie Reigner ♦ Iodé à Vannes (56)


Sophie Reigner dispose d’un parcours atypique. Pas d’école hôtelière à son actif, mais une passion dévorante pour la cuisine, qui s’est concrétisée lors de sa rencontre avec Alan Geaam. La cuisinière a notamment exercé en tant que cheffe de partie à l’AG Saint-Germain avant de devenir cheffe exécutive chez AG Les Halles en 2015. Le 14 février 2020, elle ouvre son 1er restaurant, Iodé, avec la volonté de « redécouvrir sa Bretagne, entre générosité et raffinement ».


Un an après… êtes-vous une cuisinière différente ?
Oui. Actuellement, je travaille sans équipe et je ne vois pas les clients. La solitude est dure à gérer car la cuisine est un métier de partage. C’est particulier, mais nous n’avons pas le choix. Au regard des événements récents, il a fallu se mettre dans un esprit de marathon et ne pas avoir le moral qui flanche. Après, il y a des fêtes comme celles de fin d’années ou la Saint-Valentin, où l’on voit un peu de monde. Cela redonne un peu d’énergie. Durant cette année, il a fallu faire preuve de flexibilité et d’hyperadaptabilité. S’adapter était primordial, et ce tout en gardant son identité.


Un an après… quelles sont vos plus grandes satisfactions ?
Professionnellement, nous avons eu le plaisir de recevoir de nombreux prix comme celui du jeune talent Gault&Millau 2020, tremplin Le Chef et l’assiette


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