Arnaud Mene a attendu jusqu’à l’âge de 39 ans avant de se lancer dans l’aventure d’ouvrir son restaurant. Pour cela, il a fallu qu’il trouve un associé qui lui permette de le faire. Et c’est avec un ancien responsable informatique qu’il a pu réaliser cet aboutissement de carrière. Olivier Marie prend en charge la salle pendant qu’Arnaud est en cuisine. Olivier s’occupe aussi de la gestion, il ne peut faire moins. Les deux hommes ont mis beaucoup de temps et dépensé beaucoup d’énergie pour s’installer dans cet ancien bistrot de la rue Surcouf dans le 7e arrondissement. Rue en vogue en ce moment avec l’arrivée de Philippe Pentecôte et de son Petit Bordelais. De quoi créer, avec un troisième établissement, un pôle de restauration distinguée. Dans les trois établissements, la décoration a été bien étudiée pour être design sans être branchée, sage, distinguée et contemporaine.
Une finalisation difficile
Il a fallu un an de plus que prévu à Arnaud pour ouvrir le restaurant qui n’a été libre qu’après une faillite alors que les discussions avaient commencé. Il a choisi un type de cuisine qu’il connaît bien, faite de beaux produits et de travail soigné, axée sur les produits de qualité et sur une certaine originalité. Mais plus créative que celle qu’il pratiquait dans son dernier poste.
Pourtant, Arnaud, au départ, est un cuisinier qui a bien appris ses bases classiques. Apprenti aux Armes de Bretagne, il débuta sa