La grand-mère de Thierry Breininger tenait déjà le bar PMU à l’entrée de Sarreguemines, qui a donné naissance à l’Auberge du Vieux Moulin. C’est son père qui a commencé à servir des plats du jour à la fin des années 1960 et qui, amoureux de la gastronomie à travers les grands vins, a décidé de se lancer dans la restauration. En 1978, des travaux furent entrepris pour agrandir la salle et la cuisine et pour donner à l’établissement un décor digne de ses ambitions. Mais cette cuisine restait très terroir, puis bourgeoise. Le père de Thierry, bien que passionné de sommellerie (il fut un des Fondateurs de l’Association des Sommeliers de la Moselle), devait être en cuisine. Il fut d’ailleurs très content, lorsque Thierry fut formé, de pouvoir passer en salle pour exercer sa passion.
Thierry fit son apprentissage chez Antoine Westermann, d’où son excellente formation de base. Son rêve était d’aller travailler à Paris, mais Paris ne répondit pas à ses lettres. C’est Kathy Klein de l’Arnsbourg qui fit appel à lui pour aller en cuisine aider sa mère qui était encore aux fourneaux et qui venait de décrocher, en 1988, son étoile Michelin. Il eut enfin, après de longs mois d’attente, une offre du Crillon. En mars 1989, il eut le bonheur de travailler avec la «Dream-Team» de Christian Constant : Yves Camdeborde, Hervé Kuesnel, Eric Frechon, Thierry Faucher, Didier Varnier. Il profita près de trois ans de ce