Comme les endives, la mâche a profité de la vogue des salades en cuisine de restauration puis en consommation grand public. Jusqu’en 1949, elle était surtout récoltée entre les rangs de vigne des vignobles du Val de Loire et consommée de façon très locale. Dans les années 1960, elle a été prise en main par les maraîchers et cultivée systématiquement. Sa praticité et son originalité de texture l’ont ensuite fait apprécier. D’abord par les restaurateurs à la recherche d’originalité et de simplicité de mise en oeuvre. La France est ainsi devenue un grand producteur de mâche : 30 000 tonnes dont plus de 80% en Val de Loire. La moitié est exploitée dans les autres pays d’Europe dont l’Allemagne, la Grande-Bretagne et l’Espagne.
Le Val de Loire s’est imposé dans cette culture, d’abord par son terroir sablonneux, mais surtout par son savoir-faire issu d’une connaissance historique de cette culture. Mais plus la demande augmentait et plus la production se modernisait.
Il ne reste plus aujourd’hui de
Au début du développement