Eric Provost, 38 ans, est arrivé à la tête de la brigade de l’hôtel Royal en 1998, tout auréolé d’un parcours brillant dans la haute gastronomie. Il a opté pour Deauville autant pour l’environnement et les conditions de vie que pour la mission qui lui était proposée : faire de l’hôtel Royal un lieu remarqué avec un restaurant gastronomique et des banquets de qualité. «Lorsque j’ai vu arriver le piano Molteni dans la cuisine, j’ai été très agréablement surpris et j’ai compris que le groupe Lucien Barrière voulait mettre les moyens pour réussir son pari restauration», se souvient Eric Provost. Après une expérience comme chef du Relais du Parc (avenue Raymond-Poincaré) sous la direction d’Alain Ducasse, il avait eu autant à maîtriser les banquets qu’une carte gastronomique. Auparavant, cinq ans au Pavillon Ledoyen, et surtout deux ans chez Joël Robuchon au Jamin, l’avaient aguerri aux situations les plus complexes et les plus tendues. Le George V, Lucas Carton et Michel Rostang lui avaient 
