«J’ai toujours reproché à la gastronomie d’être trop inaccessible». Vincent Queruel s’évertue à proposer dans son restaurant L’Auberge du Château une cuisine de qualité à des prix abordables. Qualité des matières premières, cuisson et assaisonnement justes sont la combinaison d’une cuisine réussie. Le must selon lui ? L’Ambroisie à Paris, «pas de chichi, pas de fanfreluches, c’est le produit et le minimum d’associations».
Vincent Queruel fait ses débuts dans l’Eure – Ecole hôtelière, apprentissage à l’Auberge de Maître Corbeau – puis travaille au Mans, à Marseille, en attendant que l’Auberge de Maître Corbeau ouvre à Paris. Il reste dans la capitale : la Ferme St Simon, le Pressoir, le Grand Véfour, la Tour d’Argent, le Petrus. Une dizaine d’années, des cours du soir et un passage en traiteur plus tard, il prend la tête d’un Club de Direction chez Avenance Entreprises. Il bénéficie d’une liberté qui lui permet, dit-il, «de développer mes tendances, ma cuisine propre». C’est aussi pour lui l’occasion, en huit ans, d’accroître son sens commercial et d’acquérir une rigueur dans la gestion. L’expérience, comme les précédentes mais sur un autre plan, lui est bénéfique. Pourtant, il souhaite changer… L’envie de monter une affaire se fait plus pressante. Il quitte Paris pour Nantes, où vit son fils (il est séparé de sa mère), en faisant l’acquisition de l’Auberge du Château en 2002. «J’ai tout rénové, j’avais une idée précise de