Il fait partie de ces maestros de la cuisine qui se sont frayé, à force de travail et d’abnégation, une place parmi les plus grands. Chef éclairé, Jean Bardet n’a eu de cesse de vouloir toucher du doigt son idéal de la cuisine ; celle qui a les deux pieds fièrement et fermement ancrés au sol. Fort de plus d’un demi-siècle à œuvrer en cuisine, il peut se vanter d’avoir formé nombre de jeunes, lui qui pourtant ne partait de rien.
En 2008, Jean et Sophie Bardet ferment le chapitre du Château Belmont, leur demeure de Tours qu’ils ont façonnée selon leurs goûts et où ils jouèrent leur plus belle représentation. Mais le chef passionné fou de cuisine, de produits, de vins et de cigares n’a pas rendu sa veste pour autant ! Toujours en Touraine mais désormais en périphérie [dans une demeure également construite de leurs mains, ndlr], le duo réalise des prestations de table d’hôtes pour leur clientèle de fidèles ou de curieux. Une activité nécessaire pour cet hyperactif des fourneaux, qui baigne dans l’univers de la restauration dès son plus jeune âge grâce à des parents, restaurateurs du côté de Confolens en Charente.
L’indispensable alliée
À l’adolescence, peu prompt à rester sagement sur un banc d’école, le jeune Jean part faire son apprentissage en 1955 au Relais Gastronomique de la Gare de l’Est à Paris. « Je n’aimais pas l’école,
