Installé dans son propre restaurant depuis quatre ans à Clermont-Ferrand, Emmanuel Hodencq a été formé à l’Ecole Hôtelière du Touquet, est passé par le restaurant Vieille Fontaine à l’époque de François Clerc, puis le Duc d’Enghien avec Alain Passard, qu’il a suivi pour faire l’ouverture du Carlton à Bruxelles. Oeuvrant au Westminster à Paris en qualité de sous-chef puis de chef pendant six ans, il s’installe ensuite à son compte à Clermont-Ferrand, ville dont son épouse Viviane est originaire. D’Alain Passard, il dit avoir apprécié «la rigueur dans le travail et le respect des produits». A l’hôtel Westminster, il a appris la gestion du travail, du petit-déjeuner au restaurant gastronomique, en passant par le banqueting.
A Clermont-Ferrand, il reprend le restaurant Jean-Yves Bat et réouvre l’établissement à son nom. «La maison avait perdu son étoile, c’était à nous de la reconquérir», souligne-t-il. Obtenue en 2001, elle apporte incontestablement selon lui une clientèle supplémentaire, et donc un chiffre d’affaires en hausse. Ce qui a permis d’«agrandir le restaurant par la suite». Après avoir dans un premier temps changé tout l’art de la table «pour donner une autre identité», le restaurant a été rénové il y a un peu plus d’un an. Le souhait d’Emmanuel Hodencq ? Créer une ambiance feutrée, dans un cadre confortable, avec des couleurs dans l’air du temps… La carte change tous les deux mois, les menus toutes les semaines, avec