Maxime Crouzil, à 3 ans, était déjà en tenue de cuisinier avec sa toque en train de préparer un far breton, une photo l’atteste. C’est dire qu’il a été totalement immergé dans le métier. Son père a pris le plus grand soin pour lui faire suivre la formation technique la plus sérieuse tout au long de sa jeunesse. Durant les vacances, il a multiplié les stages chez les bouchers, pâtissiers, boulangers. Dès 15 ans et demi, il est parti en apprentissage chez Lenôtre. Il y restera quatre ans en balayant toutes les techniques possibles du métier. Deux années en cuisine en traiteur froid, traiteur chaud, Pré Catelan. Tout cela avec plusieurs MOF.
Ensuite, il passera deux années en pâtisserie, chocolaterie, glace, sucre. «Je ne regrette pas du tout ces deux années de pâtisserie, cela m’a donné davantage de rigueur et une capacité accrue à travailler avec des pâtissiers.» Son acquisition technique se poursuivra avec son service militaire passé à l’Elysée dans une ambiance particulièrement formatrice. Une belle année qui lui montre les trésors de la grande gastronomie classique.
Afin de reprendre le rythme d’une maison familiale sans quitter l’univers de la technique approfondie, il rejoint l’équipe de Gérard Besson, l’encyclopédie vivante. Il y trouve même l’occasion de faire de la pâtisserie presque tout seul. Pour continuer sur la cuisine d’auteur, il intègre la brigade de Jacques Lameloise et y restera cinq ans. C’est là