Petit-fils de maraîcher du Loiret, Christophe Moret voulait être garde-forestier mais ses études l’orientèrent au lycée hôtelier de Blois.
Bruno Cirino fut son premier « choc gastronomique » au sein de la solide brigade du grand hôtel de Saint-Jean-de-Luz. Christophe y découvrit l’ampleur des moyens mis à disposition de la brigade avec des grandes et rutilantes cuisines solidement équipées. Bruno l’initia aux légumes du soleil qu’il appréciait en fin connaisseur. Après une année, l’équipe presque au complet partit au Château Eza.
Rejoignant Jacques Maximin à Nice pour monter le restaurant révolutionnaire qu’était le Théâtre en tant que chef de partie, il engrangea un savoir-faire précieux. Il intégra ensuite le Louis XV comme second commis. Il y resta trois ans et demi et devint chef de partie. Après une année à Honfleur, à l’Assiette gourmande, il retourne auprès de Bruno Cirino en tant que sous-chef « j’aimais tellement la cuisine spontanée de Bruno Cirino que j’ai tout de suite accepté de le rejoindre au Royal Monceau ». Il s’initia aussi à la cuisine de banquet, aux petits-déjeuners de qualité, au room service et au snacking.
Après trois ans et demi, il se proposa pour être le sous-chef de Jean-Francois Piège au 59 Poincaré. «Ce fut très formateur car nous sommes allés au bout de nos capacités».
Le Spoon
L’expérience n’excéda pas une année, car Alain Ducasse allait lancer sa bombe moderniste dans le train-train de la cuisine française : le Spoon.
Christophe plonge totalement