Christian Ernst a fait sa formation en lycée hôtelier dans la cité phocéenne, appris «la maîtrise de l’élément» et «plus qu’un savoir culinaire, la rigueur, l’intégrité, mais aussi la logistique» dans de «belles maisons» ou le Championnat de France de desserts. Il est passé par le Sofitel Marseille Vieux Port, a travaillé à Paris, et acquis son restaurant actuel à 25 ans (il en a aujourd’hui 35). Il dit avoir acheté petit, mais s’être beaucoup investi. «J’avais envie de m’installer, c’était dans mon tempérament», déclare ce chef qui revendique son esprit d’entrepreneur, son besoin d’indépendance et de créativité. «Ici, je fais une cuisine qui me correspond. J’avais aussi besoin de la pression du client, d’avoir la responsabilité totale d’un restaurant. Il a fallu entre deux et quatre ans pour bien fonctionner». En 2002, il a créé un second établissement, le Bistrot du Livon, une déclinaison du premier avec des tarifs accessibles à une clientèle plus large. «Je voulais monter le niveau du Charles Livon, qui ne désemplissait pas, tout en gardant ma clientèle». Il a revendu le Bistrot en 2005, mais poursuit d’autres activités. Il est consultant pour de grands groupes hôteliers, donne des cours de cuisine et espère créer en 2008 un projet qui lui tient à coeur, un lieu dédié à la cuisine sous toutes ses formes, avec des cours, de la vente à emporter, de l’événementiel, etc, pour
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