Jean-André Charial a toujours su trouver, pour son second établissement de la Cabro d’Or, de jeunes chefs talentueux qui font merveille. C’est qu’il leur offre des conditions assez exceptionnelles : une très belle maison Relais et Châteaux dans un site enchanteur, les moyens en personnel pour courir dans la catégorie étoilée, une grande autonomie et des conseils avisés basés sur une grande expérience de l’hôtellerie, de la restauration et de la gestion. Depuis deux ans, Michel Hulin y trouve son bonheur. La partie n’était pas jouée d’avance car il fallait conserver une étoile difficilement acquise qui a tendance à se dérober facilement dans une région où de nombreux établissements affichent de fortes prétentions. En plus, la Cabro d’Or représentait le premier poste de chef pour Michel. Mais la sélection n’avait pas été faite au hasard. Après un début de carrière dans des maisons traditionnelles, Michel intégra l’équipe du Petit Comptoir de Fabrice Maillot à Reims. Une année qui lui permit d’entrer aux Crayères. Michel restera quatre ans et demi auprès de Gérard Boyer. «J’y ai appris tout ce qu’une grande maison sait faire : le produit, l’assaisonnement, la cuisson et la rigueur. Et en plus Monsieur Boyer avait l’esprit ouvert, il nous faisait confiance. Nous pouvions faire des essais et les lui montrer». Michel apprécia aussi les bonnes conditions de travail grâce aux deux équipes qui lui permettaient de faire du bon
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