Lorsque Michel Morin a repris Léon de Bruxelles en 2002, les 33 restaurants allaient fermer leurs portes, le groupe et ses filiales étaient en dépôt de bilan. 32 établissements ont été sauvés et 25 ouvertures ont suivi jusqu’à ce jour. Michel Morin avait auparavant travaillé pour Accor, Courtepaille et la Compagnie des Wagons Lits. «Léon de Bruxelles a connu des succès et le fond du trou…» confirme celui qui a réalisé un beau travail de redressement. Il s’était pour cela fixé deux priorités : mobiliser les équipes et améliorer la qualité des produits. Concernant les employés, Michel Morin a développé les formations et le dialogue social : «le turn-over est passé de 130 % à 38 %», annonce-t’il fièrement. Quant aux produits, Michel Morin se concentre sur les moules. «C’est ce que choisissent 85 % de nos clients.» Pas de produits congelés, pas de réserve. «Nous sommes parfois en rupture, preuve de notre engagement à ne servir que de la qualité.» Ces deux aspects, équipes et produits, sont la base d’une démarche de «développement durable» initiée en 2002. «Nous faisons du développement durable depuis 6 ou 7 ans de manière pragmatique, un peu comme Jourdain faisait de la prose», sourit Michel Morin.
DEVELOPPEMENT DURABLE
Mais cette démarche se présente sous une forme plus structurée depuis 2 ans. L’investisseur et actionnaire Ofi s’est intéressé à ce thème à travers les aspects environnementaux, sociaux et sociétaux. Il élabore une chartre et encourage les