S’il n’avait pas été un vrai chef, totalement professionnel et doué, l’aventure télévisuelle de Cyril Lignac aurait pu se transformer en aventure sans lendemain. Jusqu’à maintenant, il a su éviter les pièges d’une situation trop brillante et arrivée très rapidement. Le Quinzième, restaurant qu’il dirige depuis trois mois, n’est en rien surfait. Avec douze personnes en cuisine et douze personnes en salle, il sert 60 couverts à midi et 65 couverts le soir sans grand problème, à un niveau de qualité gastronomique très satisfaisant. Pour ce niveau de cuisine, à Paris, le ticket moyen reste dans les normes de 55 à 85 €. Avec une formule déjeuner à 40 €, un menu dégustation à 80 € et une carte. En tout, trente plats dont huit desserts sont proposés.
La décoration y est contemporaine mais sans luxe ostentatoire. Cyril, très proche de Jacques Pourcel, a visé comme modèle la Compagnie des Comptoirs façon parisienne.
L’investisseur principal et gestionnaire de l’affaire est un grand professionnel, Pierre Pirajean, patron du Durant-Dupont de Neuilly et de la Cantine du Faubourg, deux affaires de types différents dont la réussite n’est plus à démontrer. La salle est dirigée par Alexandre Bastin, l’ancien directeur de salle du Durant-Dupont.
Le Quinzième a connu un démarrage en fanfare, grâce à une couverture médiatique rarement égalée. La qualité de l’offre est là pour ne pas décevoir la clientèle, même si celle-ci est aussi composée de