L’Ile Maurice, de par son histoire et sa composition ethnique, est au carrefour des mondes africain, musulman, indien et européen. Colonisée par les marchands arabes, puis par les Portugais, les Hollandais, les Français et enfin par les Britanniques, l’île, qui est indépendante depuis les années 1960, n’a pas connu de nettoyage ethnique et a constitué un capital culturel multiculturel assez exceptionnel. Majoritairement de langue française, la population créole africaine s’est en partie effacée devant la population de souche indienne.
Depuis son indépendance, le pays a rapidement opté pour un modèle d’économie libérale qui lui a permis de créer des industries exportatrices comme le textile qui ont contrebalancé l’orientation sucrière qui fut dominante durant l’époque coloniale. A quelques encablures de l’île de la Réunion (étouffée dans un assistanat post-colonial), l’Ile Maurice est un vivant exemple du dynamisme économique généré par le libéralisme. Optant très tôt pour un modèle touristique de haut
Les grands chefs français y ont largement collaboré permettant aux professionnels mauriciens de développer un savoir- faire incontestable. Michel