
L’Ambroisie, qui, rappelons-le, tire son étymologie du grec, signifie « ce qui est immortel, ce qui appartient aux Dieux ». Chez les anciens, cette ambroisie désignait la substance destinée à nourrir les Dieux. Aux côtés de son père Bernard, Mathieu Pacaud œuvre à L’Ambroisie dans ce sens. Evidemment, il apporte aux plats sa touche personnelle, avec une petite musique bien à lui, en tête. En franchissant le seuil de cet établissement, triplement étoilé depuis 25 ans, les clients pourraient bien avoir l’impression de pousser les portes de l’Olympe pour approcher du bout de leurs couverts un peu de divin…
Les études et Mathieu ? On ne peut pas dire que la symbiose ait vraiment opéré. Sur le sujet, le chef n’a pas la langue de bois. « Après avoir fait de courts séjours dans plusieurs établissements dont je me suis fait renvoyer, mes parents ont compris que je n’étais pas fait pour ça. Néanmoins, pour m’apprendre la rigueur, ils ont jugé judicieux de me faire étudier le piano classique. Je suis bien obligé de reconnaître qu’il n’y a rien de mieux que le piano pour faire l’apprentissage de l’assiduité et de la rigueur. Une source intarissable de motivation et de challenge ».
Mathieu au piano
Et depuis 20 ans, l’instrument à cordes frappées est le compagnon inséparable du jeune chef qui a su s’entourer des