Sandy Caire, en s’installant à Beauzac, entre Saint-Etienne et Le Puy, dans son pays, n’a pas choisi la facilité commerciale. Bien sûr, l’environnement champêtre est très agréable mais l’on ne vient dans son village un peu éloigné que pour goûter sa cuisine.
Depuis avril 2002, date de reprise de la Table du Barret, restaurant avec neuf chambres, Sandy a dû se construire une clientèle de toutes pièces. Mais, en plus, il doit garder ses collaborateurs car les villages retirés n’attirent que modestement les jeunes professionnels, surtout en hiver. «Enclavés comme nous le sommes dans la vallée de la Loire, le trophée de Tremplin de l’Année, à la fin 2002, décerné par Le Chef, nous a beaucoup aidés, d’autant que cela attire l’attention des médias locaux.» La clientèle vient de Saint-Etienne ou du Puy et peu à peu de Lyon.
Sandy, qui ne travaille qu’avec un second très qualifié, Olivier Tardy en cuisine, ne peut pas dépasser en saison estivale 40 à 45 couverts par jour, vingt à midi et vingt le soir. Cela ne compense que faiblement les creux de l’activité hors saison. D’ailleurs, Sandy réfléchit sérieusement à fermer durant les mois d’hiver pour mieux équilibrer sa gestion. Mais il a été tenté par le fonctionnement à l’année avec deux pôles d’activité proches, les fromageries industrielles et l’industrie des gaines plastiques. Mais cela ne suffit pas en période hivernale.
Son point fort