A vingt kilomètres de Foix, Jean-Jacques Bénet est retourné au pays après une carrière chez des chefs, très différents les uns des autres, mais tous de grande qualité. Il s’est mis à son compte dans un tout petit restaurant fort modeste. Et il y a décroché une étoile Michelin. Il s’est affirmé très jeune comme le premier chef de l’Ariège. Son ambition est de créer dans cette région peu touristique une belle maison apte à mettre en valeur cette belle région de la France profonde. Avec huit belles chambres, une belle piscine et une vue sur les monts environnants, il est bien capable de réussir son pari. Mais, pour cela, il a pris des risques en investissant 5 MF alors qu’il y a quelques années, il n’avait rien.
Il a hérité de ses grands-parents fermiers, pêcheurs et chasseurs, l’ancrage dans son terroir, et de ses parents entrepreneurs en électronique, le sens de l’investissement et de la modernité. Un cocktail idéal pour l’hôtellerie-restauration d’aujourd’hui. L’établissement qu’il vient d’ouvrir est d’ailleurs particulièrement bien adapté à l’attente de touristes français et étrangers d’aujourd’hui. En plus de l’école hôtelière de Saint-Girons et de celle de Toulouse, il a tenu à passer un CAP de pâtissier pour être complet (pâtisserie Saunal à Toulouse). Façon de régler l’énorme problème du chef-pâtissier