Alain Dutournier qui est parti, avec le Trou gascon, d’un hymne à la cuisine terroir, n’a cessé d’évoluer et de chercher une nouveauté bien tempérée au Carré des feuillants. Avec le Pinxo, il réalisait un grand écart étonnant entre la modernité asiatisante du décor, la présentation d’assiettes, le service au comptoir devant une cuisine ouverte d’une part et les racines gustatives du Sud-Ouest gascon. Le tout théorisé à travers la convivialité des mots comme Pinxo (pincée, donc partager un plat en y picorant à plusieurs). Cette réussite qui dure, malgré un emplacement particulièrement discret, n’a pas suffi à notre grand commentateur de la restauration. Son amour du rugby et de son milieu convivial l’a amené, en association avec un groupe d’organisation d’événements sportifs, à créer un restaurant d’un type nouveau, le Sydr. Le nom basque du cidre surfe sur cette basquitude tant prisée en France et surtout par les chefs et les rugbymen. Mais l’ancrage de l’établissement s’arrête à ce breuvage servi dans de petits verres gobelets utilisés au nord-ouest de l’Espagne. Le Sydr est remarquable par la dimension de sa salle, sa hauteur sous plafond et la taille et le nombre de ses écrans vidéos. Au rez-de-chaussée de l’immeuble du siège de Vinci, dans l’ancienne Boutique Danoise, à côté des Champs-Elysées, l’établissement est autant un lieu pour des événements privatisés qui tournent autour du sport qu’un restaurant ou qu’un bar. La cuisine y est
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