Jean-Michel Bouvier a éprouvé toutes les affres du chef de restaurant gastronomique dans une ville de taille moyenne. Avec vingt-cinq personnes salariées entre la salle et la cuisine et des coûts marchandise élevés, il s’est battu pour conserver une étoile qu’il a perdue puis récupérée. Il reste un des chefs en vue de la région de Chambéry. Ayant été consulté il y a six ans pour monter un restaurant en station de ski et s’occuper de son lancement, il a compris qu’il devait considérer la restauration de manière plus large.
Il a alors mis au point une activité traiteur pour servir soit des entreprises qui recevaient des invités dans leurs locaux, soit des repas de mariage chez les particuliers, soit les chalets de luxe dans les stations. Cette activité, qui a eu un peu de mal à décoller, a pris un essor depuis deux ans et connaît de fortes progressions. Jean-Michel prévoit qu’elle pourra dans le futur atteindre un chiffre d’affaires avec huit ou dix salariés, proche de celui de son restaurant gastronomique.
Jean-Michel ne s’est pas arrêté là et l’expérience des stations l’a amené à ouvrir un restaurant aux Arcs, le Chalet Bouvier. Restaurant paysan, il s’illustre par une carte de plats authentiques, traditionnels, bien cuisinés avec de bons produits. Ce fut une réussite qui le poussa à ouvrir un second restaurant à Tignes dans un hôtel de bon standing, avec une carte